27 Janvier 2017

Coopération spatiale franco-allemande Le CNES et le DLR mettent en application les décisions de Bruxelles et de Lucerne

Le DLR (l’agence spatiale allemande) a présenté, jeudi 26 janvier à Berlin, ses traditionnels voeux pour la Nouvelle Année. A cette occasion, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a rencontré Pascale Ehrenfreund, Présidente du Directoire du DLR et l’ensemble de la communauté spatiale allemande. L’occasion de faire le point sur la mise en application de la stratégie spatiale pour l’Europe, adoptée à Bruxelles par la Commission européenne et sur les programmes décidés à Lucerne, à l’occasion de la réunion ministérielle de l’ESA.

Comme chaque année à cette période, le CNES et le DLR ont célébré le partenariat spatial franco-allemand, qui, à l'Agence spatiale européenne comme à la Commission européenne, est le moteur de l’Europe spatiale. Au cours de l’année écoulée, celui-ci a été renforcé par le renouvellement de l'accord cadre CNES-DLR ainsi que par celui portant sur la mise en oeuvre du satellite franco-allemand MERLIN (Methane Remote sensing LIdar missioN). Réalisé en partenariat avec de nombreux instituts de recherche français et allemands, MERLIN, qui sera lancé en 2021, permettra des avancées majeures dans l’étude du climat et de l’environnement en appréciant, avec une précision inégalée, la concentration du méthane, le deuxième plus important gaz à effet de serre présent dans l'atmosphère.

Cette coopération entre la France et l’Allemagne est cultivée chaque jour par les équipes du CNES et du DLR, à travers la définition d’une ligne commune, aussi souvent que possible. Ce partenariat a largement réussi en 2016 pour le plus grand bénéfice de l’Europe spatiale, avec le succès extraordinaire de la réunion de Lucerne qui a permis de dégager des ressources financières significatives. Ces avancées sont le résultat de l’excellente coopération entre la France et l’Allemagne, véritables piliers de l’Europe spatiale. Les deux pays ont ainsi contribué à créer un consensus aussi large que possible sur les priorités essentielles, tout en permettant à leur industrie de préparer les futurs ressorts de sa compétitivité sur la scène internationale. Avec une participation de 2 milliards d’euros annuels, le CNES et le DLR sont les principaux contributeurs aux programmes de l’ESA.

A l’issue de la réunion, Jean-Yves le Gall a déclaré à la communauté spatiale allemande : «La France et l'Allemagne montrent leur détermination à contribuer de façon efficace à une meilleure compréhension des causes du changement climatique. Je félicite tous les acteurs de cette coopération exemplaire pour avoir su focaliser les débats sur les applications, l’observation de la Terre, les télécommunications ou encore l’exploration martienne. Je me réjouis aussi de notre convergence de vues avec le DLR sur la station spatiale internationale. Je ne doute pas que cette relation de confiance remarquable, qui a vocation à s’amplifier, permettra à l’Europe de tirer le meilleur parti des évolutions considérables que connait le secteur spatial au niveau mondia».

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Contacts
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