17 Mars 2015

Cyclone Pam au Vanuatu : le CNES apporte ses capacités en imagerie

A la suite du passage du cyclone Pam sur le Vanuatu dans la nuit du 13 au 14 mars, l’archipel a subi des dommages considérables. La Charte Internationale « Espace et Catastrophes Majeures » a été activée dès l’arrivée du cyclone afin de fournir de l’imagerie satellitaire pour l’organisation des secours.

Née en 1999 de la volonté des agences spatiales française, européenne et canadienne de mettre les données satellitaires au service de la gestion des catastrophes naturelles, la Charte « Espace et Catastrophes Majeures » met à disposition ses moyens pour photographier les pays touchés. Des images et données sont ainsi envoyées gratuitement et très rapidement aux pays sinistrés.

C’est précisément ce qu’il vient de se passer avec le déclenchement de la charte par UNOSAT/UNITAR à la suite du dramatique passage du cyclone Pam au Vanuatu. Des images Pléiades ont été acquises dès le 15 mars (dont l’une de Port-Vila, la capitale) et d’autres sont en cours de transmission. Le déclenchement de la Charte et l’activation par le CNES des satellites Pléiades, sont la démonstration parfaite du rôle du spatial dans les problématiques climatiques. Rappelons que 26 des 50 variables climatiques fondamentales ne peuvent être acquises que depuis l’espace. De plus, les satellites offrent une aide précieuse en imagerie pour mesurer l’étendue des dégâts et organiser au mieux les secours sur site.

Grâce au concours des satellites Pléiades, la première image optique de crise a pu être fournie à la Charte (voir ci-dessous), offrant un cliché d’une résolution de 70 cm, permettant aux équipes de secours de s’organiser au mieux grâce à une meilleure visibilité du terrain.



A la réception de cette image, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a déclaré : « Le passage du cyclone Pam sur l’archipel du Vanuatu est une véritable tragédie. Le CNES et les membres de la Charte « Espace et Catastrophes Majeures » font tout leur possible pour fournir leur aide aux secours, grâce aux moyens d’imagerie mis à disposition par les satellites Pléiades. Les apports du spatial sont aujourd’hui capitaux dans la gestion de telles catastrophes, grâce à la technique et à la coopération. Dans un cadre plus large, 26 des 50 variables climatiques pour prévoir et anticiper le climat sont aujourd’hui observables seulement depuis l’espace, ce qui démontre l’importance des apports du spatial. »


Contacts
Pascale Bresson Tél. 01 44 76 75 39 pascale.bresson@cnes.fr
Alain Delrieu Tél. 01 44 76 74 04 alain.delrieu@cnes.fr
Julien Watelet Tél. 01 44 76 78 37 julien.watelet@cnes.fr
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