9 Juillet 2018

EuroScience Open Forum 2018 (ESOF), les apports du spatial face au changement climatique

Du lundi 9 au samedi 14 juillet 2018, se tient à Toulouse l’EuroScience Open Forum 2018 (ESOF). Grand rendez-vous européen professionnel de la science et de l’innovation, il a été ouvert cette année notamment par Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et Carlos Moedas, Commissaire européen à la Recherche, à l’Innovation et à la Science. Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a participé aux échanges concernant la lutte contre le changement climatique lors de cette cérémonie d’ouverture. Il présentera également les perspectives de la recherche spatiale au bénéfice de la planète, jeudi 12 juin.

Créée en 2004 par l'association EuroScience, l’ESOF réunit 4.000 chercheurs, acteurs économiques et politiques venus du monde entier. Son écho médiatique, auprès de la communauté scientifique comme du grand public, est international. En cette première journée, Jean-Yves Le Gall a rappelé le rôle majeur des données d’observation depuis l’espace dans le défi du siècle que représente la lutte contre le changement climatique. L’action du CNES se poursuit aujourd’hui avec la mise en place du Space Climate Observatory (SCO), initiative internationale visant à développer un « hub » entre les communautés spatiales et scientifiques.

L’apport des technologies spatiales, se situe à trois niveaux. Il s’agit dans un premier temps de diagnostiquer la réalité du changement climatique. La communauté scientifique dispose aujourd’hui d’un suivi global et à long terme de paramètres clés tels que la température du globe, le niveau moyen des océans, la concentration de gaz carbonique ou de méthane dans l’atmosphère,… Avec des missions emblématiques telles que la série des satellites Jason pour le niveau de la mer ou encore à l’avenir, MicroCarb et Merlin pour la composition de l’atmosphère, le CNES est à l’origine de données irréfutables sur l’évolution du climat. Dans un second temps, il est essentiel de comprendre et mesurer les impacts du changement climatique, de l’échelle globale à l’échelle locale. Les satellites permettent d’observer toutes les parties du globe de façon récurrente, avec une haute résolution et un champ large. Le CNES soutient de nombreux travaux pour regrouper les données, les moyens et les connaissances afin de caractériser les différents impacts et les modéliser sur différentes échelles. Enfin, la perspective recherchée réside en la capacité à agir pour atténuer les impacts du changement climatique, à s’y adapter. Pour ce faire, citoyens, entreprises et collectivités doivent s’approprier indicateurs et outils pour promouvoir, mesurer et évaluer l’action de chacun. Le spatial offre l’homogénéité de la mesure, sans considération de frontière ou politique.

En marge de cette cérémonie d’ouverture, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Très nombreux sont les champs d’application des technologies spatiales, que la communauté internationale développe. Plusieurs visions de l’avenir et des priorités peuvent coexister, s’affronter à un moment donné. Pour ma part, je considère que mobiliser tous les échelons de la société pour conforter le futur des habitants de notre planète, le développement de la vie et de sa diversité sur la Terre est la grande priorité de notre siècle. »

CONTACTS
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