2 Mars 2020

HUITIEMES JOURNEES INDUSTRIELLES DU DLR, LA FRANCE AU CŒUR DE LA PREPARATION DES LANCEURS DU FUTUR

Lundi 2 mars 2020, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Jean-Marc Astorg, Directeur des Lanceurs, ont participé aux huitièmes journées industrielles du DLR à Lampoldshausen. Evénement axé sur la rencontre entre les institutionnels et les industriels du spatial, il permet le partage des visions et des projets, cette année sur le thème « Test and Launch Infrastructures ».

Durant son intervention, le Président du CNES a rappelé que dans le domaine des lanceurs, l’Europe est toute entière mobilisée pour le succès d’Ariane 6 et de Vega-C. Ces deux lanceurs sont destinés à pérenniser le succès d'Ariane 5 et de Vega et de permettre à l'Europe de garder un rôle éminent dans le marché mondial des services de lancement. Ariane 6 poursuit des objectifs ambitieux en matière de coûts pour gagner sur le marché commercial, tandis que Vega-C permettra d'augmenter les performances du lanceur afin de fournir une solution optimale pour les missions scientifiques et d'observation de la Terre.

En 2015, le CNES a proposé le développement du moteur Prometheus, lorsqu'il est apparu que la réutilisation allait devenir une réalité. Il est devenu un projet européen en 2016 et son développement a commencé. Les premiers tests au banc d’essais seront effectués dans le courant de cette année. Il s'agira d'un événement capital, représentant les premiers essais en Europe d'un moteur réutilisable brûlant de l'oxygène et du méthane liquides. Pour progresser sur la voie de la réutilisation, il est aussi nécessaire d’établir une approche expérimentale d'essais en vol avant de pouvoir récupérer un étage de lanceur intact et le faire voler à nouveau. C'est l'objectif des deux démonstrateurs que le CNES étudie : Callisto, un véhicule d'un mètre de diamètre et de 13 mètres de hauteur, développé conjointement avec le DLR et la JAXA et Themis, un véhicule propulsé par un, puis trois moteurs Prometheus, qui sera testé à Vernon en 2021, Kiruna en 2022 et Kourou en 2025.

Par ailleurs, le Centre Spatial Guyanais (CSG) est l'un des principaux atouts du programme spatial européen. Il n'a pas bénéficié d'investissements à grande échelle depuis le début des années 2000. Le programme CSG Nouvelle Génération, décidé à Séville, permettra de réduire ses coûts de fonctionnement tout en augmentant la flexibilité de la base pour accueillir Ariane 6, Vega-C et les démonstrateurs Callisto et Themis.

CONTACTS
Pascale Bresson     Attachée de presse     Tél. 01 44 76 75 39    pascale.bresson@cnes.fr
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