14 Novembre 2016

Le CNES au cœur du volet spatial de la COP22 Table ronde sur le climat inaugurée par Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat

À l’occasion de la COP22 qui se déroule à Marrakech du 7 au 18 novembre, une table ronde organisée par le CNES et ses homologues marocains, sur « Les technologies spatiales au service de la mise en œuvre des accords de la COP » a eu lieu vendredi 11 novembre. Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat et Abdellatif Loudiyi, Ministre délégué auprès du chef du gouvernement marocain, chargé de l’administration de la défense nationale et à ce titre, des affaires spatiales, en ont prononcé le discours d’ouverture.

La COP22, surnommée "La conférence des actes", entérine le rôle du spatial dans l’étude et la préservation du climat. Qu’il s’agisse d’établir les modèles climatiques nécessaires à la météorologie, de mesurer la hausse du niveau des océans, d’anticiper les catastrophes climatiques et de contribuer aux secours ou encore de mesurer les émissions de gaz à effet de serre, les satellites sont depuis longtemps les meilleurs alliés des scientifiques. D’ailleurs, sur les 50 variables climatiques essentielles établies par le GIEC (Groupe d’experts international sur l’étude du climat), 26 ne sont observables que depuis l’espace.

L’objectif de cette table ronde sur "Les technologies spatiales au service de la mise en œuvre des accords de la COP" organisée par le CNES, le CRERS (Centre Royal d’Études et de Recherches Spatiales) et le CRTS (Centre Royal de Télédétection Spatiale) était de converger vers la Déclaration de Marrakech, pour traduire la vision des agences spatiales mondiales et des organisations internationales afin d’élargir la coordination entre les missions d’observation de la Terre et d’établir un processus de partage et d’exploitation des données collectées.

Dans un premier temps, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et les représentants d’agences emblématiques telles que l’ESA (Europe), le DLR (Allemagne), l’ASI (Italie), l’UAESA (Emirats Arabes Unis) et l’UKSA (Royaume-Uni) se sont exprimés sur les programmes en cours et à venir pour la collecte et l’analyse de données destinées à l’étude du changement climatique. Driss El Hadani, Directeur du CRTS et d’autres représentants d’agences non moins emblématiques comme l’UNOOSA (UN), l’AEM (Mexique), le NSC (Norvège), EURISY (Europe) et le CRERS (Maroc) ont ensuite évoqué les coopérations, bilatérales ou multilatérales et la construction et la mutualisation des compétences pour l’exploitation des données satellitaires au service de la mesure et de la compréhension du climat.

Jean-Yves Le Gall a ensuite remercié l’ensemble des intervenants pour leur contribution à cette journée et les messages importants qu’ils venaient de délivrer, "ce qui confirme leur engagement déterminé dans les défis de ce 21ème siècle en matière de changement climatique" a-t-il précisé et a ajouté "La Déclaration de Marrakech s’inspirera naturellement des discussions que nous venons d’avoir. Elle mettra en avant les contributions des agences spatiales du monde entier pour soutenir les actions décidées lors de la COP22, notamment dans le domaine crucial de la gestion de l’eau."

Rappelons que le CNES est également représenté à la COP22 sur le Pavillon de la France avec son exposition interactive "De l’Espace pour le Climat". Est notamment présentée une image géante de Marrakech prise spécialement pour l’occasion par les satellites Pléiades.

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Contacts
Pascale Bresson    Tél. 01 44 76 75 39     pascale.bresson@cnes.fr
Julien Watelet         Tél. 01 44 76 78 37     julien.watelet@cnes.fr