10 Novembre 2015

Le CNES au Symposium du COSPAR « Water and Life in the Universe » - Préparation du volet spatial de la COP21

Le CNES participe cette semaine au Symposium du COSPAR « Water and Life in the Universe » qui réunit du 9 au 13 novembre, à Foz do Iguaçu (Brésil), la communauté mondiale des scientifiques de l’espace. Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a participé à l’inauguration de cet événement le 9 novembre, dans le cadre de la préparation du volet spatial de la COP21.

Créé en 1958, le COSPAR (Committee on Space Research) intervient principalement comme un forum d'échange des connaissances, des normes scientifiques et techniques et permet la présentation et la publication des résultats scientifiques liés à la recherche spatiale pour la promouvoir au plan international.

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a insisté sur le rôle déterminant de l’espace dans la surveillance du climat et sur l’implication très forte du CNES dans cette problématique, lors de l’inauguration du Symposium « Water and Life in the Universe ». Il a rappelé l’ensemble des missions du CNES et de ses partenaires au niveau mondial, qui aujourd’hui donnent au spatial toute sa légitimité dans la surveillance du climat : IASI avec Eumetsat, SMOS (mesure de la salinité des océans) avec l’ESA, la série des satellites Jason (altimétrie des océans) et Calipso (étude des nuages et des aérosols) avec la NASA, Megha-Tropiques (étude des échanges d'énergie thermique entre océans et atmosphère en zone tropicale) et SARAL-AltiKa (mesure des niveaux de la mer) avec l’ISRO. Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a insisté sur le rôle déterminant de l’espace dans la surveillance du climat et sur l’implication très forte du CNES dans cette problématique, lors de l’inauguration du Symposium « Water and Life in the Universe ». Il a rappelé l’ensemble des missions du CNES et de ses partenaires au niveau mondial, qui aujourd’hui donnent au spatial toute sa légitimité dans la surveillance du climat : IASI avec Eumetsat, SMOS (mesure de la salinité des océans) avec l’ESA, la série des satellites Jason (altimétrie des océans) et Calipso (étude des nuages et des aérosols) avec la NASA, Megha-Tropiques (étude des échanges d'énergie thermique entre océans et atmosphère en zone tropicale) et SARAL-AltiKa (mesure des niveaux de la mer) avec l’ISRO.

Parlant de l’avenir, il est revenu sur les projets qui amélioreront considérablement la connaissance du climat : IASI Nouvelle Génération, Biomass (mesure de la quantité de carbone stockée dans les forêts), Merlin avec le DLR (mesure du méthane dans l’atmosphère), SWOT (mesure des eaux de surface) avec la NASA mais aussi CFOSat (étude des vents et des vagues à la surface des océans) avec la Chine. Il a aussi fait mention d’autres programmes de satellites (Pléiades, Sentinel, …) qui contribuent à la gestion des catastrophes naturelles, auxquels la France participe activement, notamment dans le cadre de la Charte Internationale Espace et Catastrophes Majeures.

Enfin, il est revenu sur l’engagement du CNES dans la préparation de la COP21, qui se déroulera à Paris en décembre prochain, en mentionnant la réussite du Sommet de Mexico, où l’ensemble des chefs d’agences spatiales se sont engagés sur la contribution du spatial à la surveillance du climat. Insistant sur la nécessité de trouver un accord à la COP21, il a conclu son discours en citant les propos de Ban Ki Moon, Secrétaire Général des Nations Unies : « There is no Plan B because there is no Planet B ».