LE CNES EN PERIODE DE CONFINEMENT, PREPARATION D’UNE REPRISE PROGRESSIVE
En cette période de confinement, le CNES s’est organisé pour préserver la santé de ses collaborateurs, s’associer à l’effort national pour ralentir le développement de l’épidémie et soutenir l’activité économique de notre pays.
En ce sens, il a décliné massivement le télétravail, sur un périmètre d’activité très large et sur ses quatre établissements, à Paris Les Halles, à Paris Daumesnil, au Centre Spatial de Toulouse et au Centre Spatial Guyanais, grâce au dimensionnement de son système d’information et à la mobilisation exceptionnelle de ses collaborateurs.
Son Plan de Continuité d’Activité (PCA) nécessite toutefois des présences sur site et ont donc été prises toutes les dispositions pour que les collaborateurs qui doivent se rendre à leur poste de travail, puissent accomplir leurs missions en ne faisant aucune concession, ni sur la qualité et la complétude de leurs activités, ni surtout sur le respect des gestes barrières préconisés.
Préparation du déconfinement au CNES
Les circonstances actuelles exceptionnelles imposent un confinement, parfois difficile. Le CNES a réussi à s’adapter à ces conditions de façon remarquable grâce aux qualités de son Système d'Information permettant un télétravail massif et efficace mais surtout grâce à la motivation de tous ses collaborateurs, que ce soit sur site pour certains ou à leur domicile pour la plupart.
Cette phase touche à sa fin. Le Président de la République a annoncé une sortie progressive du confinement à compter du lundi 11 mai. Le Premier ministre en a présenté les premières modalités qui doivent être précisées d'ici la fin du mois d'avril. Sans attendre, le CNES prépare un plan de remontée en puissance de ses activités sur site.
Les situations auxquelles chacun sera confronté dans les semaines et les mois qui viennent comportent cependant des inconnues : évolution de l'état sanitaire dans chaque région, situation dans les transports publics ou question de la reprise scolaire. Ces différents éléments auront nécessairement un impact sur le rythme et les modalités du déconfinement. Ceci nécessite un dispositif progressif et adaptatif.
La sécurité de ses collaborateurs demeure la priorité du CNES, comme cela a été le cas depuis le début de cette crise. À compter du 11 mai, la reprise progressive des travaux réalisés sur site reposera sur deux principes. Dans un premier temps, la reprise des activités prioritaires qui nécessitent une présence dans les centres et de celles qui sont les plus compliquées à mener en télétravail (les activités qui peuvent être menées à distance resteront télétravaillées). Puis en fonction de la situation sanitaire, des instructions des autorités publiques et du retour d'expérience liée aux premières reprises, un allègement progressif du télétravail sera mis en œuvre.
Pour la première étape, le nombre de personnes de retour sur site sera volontairement limité afin de garantir la sécurité des salariés, de protéger les activités stratégiques qui y sont déjà en cours mais aussi de s'associer à l'effort collectif mis en œuvre à l'échelle du pays pour un déconfinement progressif.
Une analyse est actuellement menée au sein de chaque direction afin de définir les activités sur site qui devront reprendre pour la première étape du 11 mai, le personnel concerné et l'organisation du travail associée. Cet exercice réalisé au plus près du terrain, doit prendre en compte les besoins opérationnels, les contraintes sanitaires liées à la situation mais aussi les situations personnelles des collaborateurs.
Le CNES a lancé son premier Challenge R & D Lanceurs
En cette période de confinement et pour contribuer à l’effort national, le CNES a maintenu son premier Challenge R & D Lanceurs décidé lors de sa cinquième Journée de l’Innovation, le 11 février à Toulouse. Dans sa volonté constante d’innover dans le domaine spatial, le CNES s’adresse à cette occasion à de nouveaux acteurs, venant notamment d’autres secteurs que le spatial, afin d’accélérer l’identification de nouvelles solutions technologiques.
Le processus est pensé pour faciliter l’accès de tout nouvel acteur avec une technologie innovante pour les futurs projets spatiaux. Il est aussi voulu pour que soit rapidement démontré l’intérêt de la solution innovante proposée. Les prix de ces Challenges seront attribués lors d’une journée pitch et consisteront en la signature en séance de contrats avec le CNES pour développer les solutions retenues.
La première session du Challenge se tiendra le 24 juin et portera sur les systèmes de lancement spatiaux. Pour ce domaine, un budget de près d’un million d’euros est mobilisé par le CNES sur 2020/2021. Les modalités de participation sont accessibles ICI.
Le CNES organise son premier Mardi de l’espace virtuel
Le Mardi de l'espace du mois d'avril « Confinement : besoin d’espace » aura lieu pour l'occasion sur la plateforme de streaming Twitch, mardi 28 avril à partir de 19 heures. La soirée sera animée par Paul de Brem, journaliste scientifique, avec l'accompagnement musical de Mehdi Bourayou.
Parce que le confinement est légion dans le spatial, trois experts échangeront en direct sur l’isolement des astronautes pendant leurs missions de six mois à bord de la station spatiale internationale ou encore sur les recherches actuellement menées pour envoyer des hommes vers Mars (un an et demi de confinement minimum envisagé) : Michel Viso, responsable du programme d’exobiologie, au CNES, Cyprien Verseux, astrobiologiste à l'Université de Brême en Allemagne, qui a participé à l'expérience HI-SEAS IV en 2015-2016 (un an et demi d'isolement total à Hawaï) et Romain Charles, ingénieur support au Centre européen des astronautes (EAC) de l'ESA à Cologne, qui a participé à l'expérience Mars 500 en 2011 (500 jours d'isolement total dans un module près de Moscou). Plus d’informations ICI.
CONTACTS
Pascale Bresson Attachée de presse Tél. 01 44 76 75 39 pascale.bresson@cnes.fr
Raphaël Sart Attaché de presse Tél. 01 44 76 74 51 raphael.sart@cnes.fr