Le CNES à l’Université d’été 2016 du MEDEF « Y croire et agir ! »
Jean-Yves Le Gall, invité à l’Université d’été 2016 du MEDEF, est intervenu mercredi 31 août, aux côtés de Thierry Mandon, Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le cadre d’une table ronde intitulée « Innover, le mouvement perpétuel ». Le Président du CNES est revenu sur le contexte du spatial aujourd’hui, « un environnement qui évolue très vite » a-t-il précisé. Il a tout d’abord évoqué un nouvel ordre mondial où les grandes nations du spatial voient leurs budgets augmenter et la percée affirmée des pays émergents, où le NewSpace est désormais une réalité.
Il a ensuite rappelé les trois enjeux structurants pour relever les challenges de demain : le NewSpace, en développant plus encore le pan applicatif issu des technologies spatiales et en innovant sans cesse ; le climat, pour lequel le CNES, qui a fait de la coopération internationale l’une de ses spécificités, œuvre sans compter, la Déclaration de New Delhi en étant le témoignage le plus concret ; l’exploration, en favorisant la miniaturisation, l’intelligence embarquée et en se projetant vers Mars. Il a illustré ces enjeux au travers d’exemples concrets parmi les cinq domaines d’intervention du CNES, les Lanceurs, les Sciences, l’Observation, les Télécommunications et la Défense.
Enfin, il a explicité les trois axes qui guident la préparation de l’avenir. L’innovation, avec notamment le développement des lanceurs du futur, l’étude de Mars, de plus en plus d’approches disruptives, des dépôts de brevets toujours plus étonnants, mais aussi un positionnement du CNES en amont de l’industrie, pour permettre l’engagement rapide de nouveaux programmes, comme cela a été le cas pour Ariane 6 ou la propulsion électrique. Les applications qui doivent aussi occuper un rôle central, pour servir la stratégie de l’établissement ainsi que toutes les communautés utilisatrices du spatial ; on peut citer à cet égard le récent partenariat engagé avec la SNCF, les contacts établis dans l’agriculture, la pêche ou encore l’aménagement du territoire et la lutte contre la pollution. L’inspiration, car tous ces programmes reposent sur le recrutement d’ingénieurs et de scientifiques de qualité, capable de porter la recherche et la technologie françaises au plus haut niveau.
En conclusion, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « La technologie spatiale d’aujourd’hui est le moteur des révolutions technologiques et donc la croissance de demain. Le CNES, en développant des partenariats avec de nouveaux acteurs, démontre que la France a pleinement sa place dans le NewSpace, dans l’innovation et dans le développement de l’économie du futur. »
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Contacts
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