11 Décembre 2019

Le CNES participe au Technion 2019

Mercredi 11 décembre, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a participé à l’édition 2019 du Technion qui se déroulait à la Maison de la Chimie, Paris 7ème, sous le haut patronage du Président de la République. Le thème de cette année étant « L’homme au cœur de son e-Environnement », Jean-Yves Le Gall est intervenu à la table ronde « Une cité plus mobile et moins polluée » dans le cadre du plateau « Fusion du numérique et de la transition écologique ».

Le Président du CNES est revenu sur la quatrième révolution industrielle en cours basée sur la transformation digitale, avec l’Internet des Objets, le big Data, le Cloud computing et l’intelligence artificielle, impactant le secteur spatial en ouvrant également de nouvelles perspectives. Pour illustrer son propos, il a fait part de trois exemples et d’un projet, qui témoignent de ce que le satellite fait pour les acteurs de la ville et pour sa gestion de la Smart City.

Le premier exemple est celui de l’interférométrie. Mesurer la hauteur d’un bâtiment, cela semble évident du sol, mais cela ne fonctionne réellement bien que vu du ciel. Creuser sous Paris, pour prolonger la Ligne 14 de métro, multiplie les impacts sur les bâtiments voisins et il faut donc mesurer de près les conséquences. CLS, filiale du CNES, a suivi en quasi temps réel les impacts de ces travaux de façon à prévenir tout risque d’éboulements.

Le deuxième exemple est bien sûr celui de la localisation avec Galileo qui permet une précision inférieure à 10 cm. Ce positionnement est une brique essentielle pour les futurs véhicules autonomes, les voitures mais aussi les tramways ou les trains. Le CNES multiplie les partenariats pour développer des solutions, au service notamment de la logistique urbaine.

Le troisième exemple est lié à l’observation de la Terre. Les décideurs publics se sont rendu compte que la mesure de la tache urbaine et de l’imperméabilisation des sols, était possible via les photos satellites. Le CNES a développé un partenariat avec la métropole de Montpellier pour la gestion des fins de chantier comme des impacts de l’agrandissement de la ville vers le Sud. La ville ne peut pas se cacher vue du ciel et les solutions spatiales peuvent la protéger.

En ce sens, le CNES a proposé, lors du One Planet Summit de 2017, la création du Space Climate Observatory (SCO). « Seules les analyses et les vues de l’espace permettent d’offrir aux décideurs mondiaux, mais aussi nationaux, régionaux et aux maires des grandes métropoles, des actions de résilience. Il s’agit de marier les données spatiales à des analyses in situ et à des données locales, d’expliquer, de convaincre et de créer une nouvelle conscience planétaire. Aujourd’hui, nos outils d’analyse numérique sont devenus de formidables lanceurs d’alerte pour mesurer, comprendre et anticiper les impacts du changement climatique » a déclaré Jean-Yves Le Gall, en conclusion de son intervention.

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