24 Février 2016

Le CNES présente les enjeux de Galileo aux parlementaires français du Parlement européen

Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et coordinateur interministériel pour les programmes européens de navigation par satellite, s’est rendu le mardi 23 février à Bruxelles, afin de présenter les enjeux de Galileo aux parlementaires français du Parlement européen. Cette année, six satellites Galileo supplémentaires seront lancés à partir du Centre Spatial Guyanais, portant à 18 le nombre de satellites en orbite, sur les 30 que comptera à terme la constellation.

Jean-Yves Le Gall a remercié une nouvelle fois les députés européens pour leur implication et leur soutien de la première heure aux programmes européens de navigation par satellite. Il a ensuite rappelé le symbole européen que représente Galileo, la première infrastructure majeure de l’Union européenne au bénéfice direct de ses citoyens et de son indépendance stratégique, ainsi que son caractère éminemment fédérateur, dans un environnement mondial fortement concurrentiel.

Un point a ensuite été fait sur le déploiement du programme, dont le premier volet, EGNOS, qui permet d’augmenter la précision et l’intégrité des signaux de navigation par satellite, est fonctionnel depuis 2010. Au-delà, les services initiaux de Galileo débuteront cette année, pour être améliorés en 2018 et complètement disponibles en 2020, avec une complémentarité avec EGNOS. Mais le succès du programme passera avant tout par le développement du secteur applicatif, afin de crédibiliser Galileo auprès des utilisateurs internationaux, tout en induisant des bénéfices socio-économiques pour les citoyens européens. A cet égard, ont été cités comme exemples, le transport ferroviaire pour lequel Galileo aura un rôle central notamment pour aider à remodeler l’architecture de signalisation du réseau secondaire et d’autres secteurs qui pourront à terme profiter de ces services, de l’agriculture aux transports intelligents. Enfin, ont été rappelées les trois conditions essentielles au succès de Galileo, le déploiement rapide de la constellation, la sécurisation de son budget et l’optimisation de sa gouvernance.

Au cours de son intervention, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Je tiens une nouvelle fois à remercier les parlementaires français du Parlement européen, pour leur accueil de ce jour et pour leur soutien indéfectible à Galileo. Qu’il s’agisse d’un service de navigation ultra-moderne, d’un outil au service des politiques publiques, notamment les transports, ou encore du garant de l’indépendance stratégique de l’Europe, Galileo est la définition même du projet européen fédérateur. Alors que le programme entre cette année dans sa dernière ligne droite, il était important d’effectuer ce point d’avancement devant le Parlement européen, qui a toujours fait montre d’un soutien politique sans faille à Galileo. »

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