24 Juin 2021

RÉUNION DU COMITÉ DES PROGRAMMES SCIENTIFIQUES

Le Comité des Programmes Scientifiques (CPS) du CNES s’est réuni mercredi 23 juin dans le strict respect des mesures de distanciation, en format hybride, à la fois en présentiel au Siège du CNES à Paris Les Halles et également en vidéoconférence. Le principal objectif du CPS est d’apporter son concours au Conseil d’Administration (CA) du CNES sur les sujets relatifs à la recherche scientifique spatiale et de proposer les priorités scientifiques des programmes du CNES.

Après s’être présenté aux membres du CPS et avoir échangé avec eux sur les grands enjeux du spatial et l’importance de la Science, Philippe Baptiste, Président Directeur Général du CNES, est revenu, comme il est d’usage, sur les événements majeurs depuis la dernière réunion du CPS. Il a tout d’abord évoqué la success story de la mission Alpha de Thomas Pesquet et ses récentes sorties extravéhiculaires. Il a également souligné la sélection par l’ESA de la mission EnVision pour l’étude de Vénus, la validation par le conseil de l’ESA du projet de « FFPA », Financial Framework Programme Agreement, accord entre la Commission Européenne, la nouvelle EUSPA (Agence des Programmes Spatiaux de l’Union Européenne) et l’ESA qui vise à préciser les modalités de la gouvernance des programmes spatiaux Européens, et enfin l’excellence de la performance de la mission Sentinel 6A « Michael Freilich / Jason-CS ».

À l’issue de la présentation des missions ATHENA et ARIEL, deux missions inscrites dans le programme Cosmic Vision de l’ESA, les membres du CPS ont émis un avis favorable à :

⦁    La phase de développement B/C/D/E1 d’ARIEL, mission qui vise à caractériser les atmosphères des exoplanètes et dont la participation française est un spectromètre infra-rouge, élément clé développé sous maitrise d’œuvre du Département d’Astrophysique du CEA.
⦁    La phase B de la mission ATHENA (Advanced Telescope for High Energy Astrophysics), qui est le futur observatoire spatial de l’Europe opérant dans le domaine des rayons X. Il permettra l’étude des phénomènes les plus extrêmes observables dans l’Univers, comme les amas de galaxies et les trous noirs super massifs, avec un niveau de détail et une sensibilité inégalée.

Par ailleurs, le CPS a considéré que les travaux issus de la phase A Taranis-2 présentés par le CNES ne conduisaient pas à un projet soutenable à court terme sans impact majeur sur la programmation scientifique. Les enjeux scientifiques associés restant intacts, le CPS a recommandé qu’un nouveau dossier couvrant les objectifs de Taranis puisse être instruit.

Le CPS s’est ensuite vu présenter l’avancement détaillé des programmes scientifiques du CNES, pour les sciences de l’Univers avec les recommandations du CERES, l’Exploration et les sciences de la Terre avec les recommandations TOSCA ainsi qu’un bilan des recommandations du Séminaire de Prospective Scientifique tenu en 2019.

En conclusion, Philippe Baptiste a confirmé sa volonté de travailler ensemble avec le CPS à l’organisation d’un séminaire de mi-parcours de la prospective à l’automne 2022 pour réaffirmer ou introduire des évolutions des enjeux scientifiques et de s’y préparer dès maintenant.

CONTACTS
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