26 Juillet 2017

« Valerian et la Cité des mille planètes » Comment la France fait rêver quand elle parle d’espace

Sortie en salle ce mercredi, la superproduction « Valerian et la Cité des mille planètes » a connu un début particulièrement remarquable avec une fréquentation très élevée dès la première séance en France. Signes de l’intérêt suscité par l’espace, les films qui campent leur scénario dans l’univers se multiplient.

Alors que la sortie en salles en Chine est prévue en août, le film de Luc Besson pointe à la tête du box-office français dès la séance de 14 heures, grâce à son histoire ancrée dans la cité intergalactique Alpha. Partenaire du CNES lors du Salon du Bourget 2017, EuropaCorp, producteur de ce long-métrage très attendu, a joué la carte du cinéma français en tournant dans les studios de la Cité du Cinéma à Saint-Denis, ce qui a généré un millier d'emplois et donné lieu à plusieurs dizaines de millions d'euros de dépenses sur le territoire français.
Cette adaptation de la bande dessinée « Valérian et Laureline », succès de science-fiction des années 70 et série mythique de la revue Pilote, a inspiré le CNES pour le Salon du Bourget 2017. La présence de Jean-Claude Mézières y avait suscité un enthousiasme certain en juin dernier, en témoigne la forte fréquentation du Pavillon du CNES. Le blockbuster de l’auteur du Cinquième Elément ou de Lucy compte au casting de jeunes acteurs tels que Dane DeHaan et Cara Delevingne ainsi que d'autres vedettes internationales comme Rihanna, Clive Owen, Ethan Hawke ou Herbie Hancock.

Signe que l’espace est un sujet d’avenir, la plus grosse production de l'histoire du cinéma européen a misé sur les valeurs de l’innovation et de l’audace pour raconter l’une des dernières aventures humaines qui fait vibrer l’opinion : l’exploration et la conquête de l’espace qui anime le CNES au quotidien. Œuvre d’anticipation, le film « Valerian et la Cité des mille planètes » s’inscrit dans une démarche culturelle comme le CNES peut l’avoir à travers l’Observatoire de l’Espace, le laboratoire arts-sciences du CNES, qui permet à des artistes de tous horizons de donner libre cours à  leur démarche de création. Aux côtés des acteurs de la production audiovisuelle qui magnifient l’espace, le CNES, très présent à l’international, suit cette réalisation française qui ne craint pas de s’exporter sur le marché américain et ailleurs.

Du succès de Rosetta-Philae à celui de la mission de Thomas Pesquet, en passant par Venµs, un satellite qui photographie à 720 km d’altitude l’évolution de la végétation, l’opinion a réalisé que l’univers recèle de formidables énigmes, que le CNES tente de percer. Partager les avancées spatiales et astronomiques avec le plus grand nombre, donner l’envie d’en savoir plus, susciter les vocations, être « la caisse de résonance » de la filière spatiale, cela fait partie du rôle du CNES qui ouvre le champ des perspectives. Imaginer l’espace, c’est un rêve que les films contribuent aussi à nourrir.

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