Coopération spatiale entre la France et le Gabon - Le CNES renforce sa coopération avec l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observation Spatiales (AGEOS)

Les relations dans le domaine spatial entre la France et le Gabon fêteront l’année prochaine leurs 30 ans, alors qu’en 1986 était installée à Libreville une station de suivi des lanceurs Ariane, financée par l’ESA et exploitée par le CNES. La collaboration entre les deux pays intervient aussi dans le domaine de l’observation de la Terre, l’AGEOS utilisant des images Spot dans le cadre du processus de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+).

L’AGEOS, créée en 2010, a aussi signé avec la Région Guyane, une intention de coopération lors du Salon du Bourget 2015. C’est à cette occasion qu’Etienne Massard, Directeur général de l’AGEOS et par ailleurs Secrétaire Général de la Présidence de la République du Gabon, a invité Jean-Yves Le Gall à l’inauguration du nouveau centre de compétences de l’AGEOS. Le Président du CNES, qui s’est félicité du fort développement de l’utilisation des données spatiales par le Gabon, a aussi discuté avec son homologue gabonais, d’un projet d’accord-cadre de coopération, centré autour de l’observation de la Terre.

Ce projet fera l’objet de nouvelles discussions lors de la COP 21 à Paris en décembre et a pour objectif de développer des applications civiles issues des données d’observation de la Terre et d’engager des projets applicatifs communs. Ces activités prendront la forme d’échanges d’informations et de données grâce à la formation d’experts et de spécialistes et à la tenue d’ateliers, de séminaires et de colloques.

A l’issue de sa visite au Gabon, la première pour un Président du CNES, Jean-Yves Le Gall a déclaré : « Je tiens à remercier chaleureusement Etienne Massard pour l’invitation qui m’a été faite d’assister, en présence du Président Ali Bongo Ondimba et de la Ministre Ségolène Royal, à l’inauguration du nouveau centre de compétences de l’AGEOS, ce qui est un honneur et une véritable marque de confiance pour le CNES. A ce titre, je tiens à féliciter vivement les acteurs du spatial au Gabon qui ont su, grâce à l’apport des données spatiales, préserver la grande forêt équatoriale gabonaise et sa biodiversité. Je remercie aussi les autorités gabonaises pour avoir engagé avec le CNES des discussions sur une coopération future qui s’annonce à l’évidence, très prometteuse.